Dans les logements, les déperditions thermiques représentent de véritables maux et ont des conséquences tout à la fois sur le confort des habitants, leurs factures énergétiques et l’environnement. Cela peut venir d’un défaut d’isolation ou d’une autre cause. Le toit fait partie des endroits par lesquels la chaleur s’échappe le plus souvent. Pour y remédier, vous avez le choix entre différentes solutions, dont l’isolation de la toiture et des combles. À cet effet, vous pouvez recourir à des aides financières pour financer les travaux lors de votre projet de rénovation énergétique.
La déperdition thermique : qu’est-ce que c’est ?
La déperdition thermique fait référence à la perte de chaleur dans un logement ou dans un bâtiment. Elle impacte l’efficacité thermique de ces derniers en raison des interactions entre l’extérieur et l’intérieur et des échanges de fluides d’air. Ainsi, au lieu de vous tenir au chaud, les calories apportées par votre système de chauffage se dirigent vers l’extérieur. Il existe des sites spécialisés reconnus à l’instar d’isolation.isoltoit.fr par lesquels vous pourrez contacter des experts pour vous accompagner tout au long de votre projet de rénovation énergétique. Sachez que la déperdition thermique peut se produire de diverses manières :
- à travers la ventilation mécanique contrôlée (VMC) ainsi que les grilles d’aération assurant le renouvellement de l’air intérieur,
- par des parois séparant milieu intérieur et extérieur,
- par le biais des ponts thermiques. Il s’agit des points de construction au niveau desquels la barrière isolante est interrompue (entre deux panneaux isolants, entre deux étages…).
Lorsque vous constatez des déperditions thermiques, il faut réaliser un audit énergétique pour en déterminer l’origine. Cela vous permettra ensuite de mieux vous orienter dans les travaux de rénovation énergétique à réaliser.
Une perte de 30 % de chaleur à travers le toit
Concernant la déperdition thermique, le premier point faible d’un logement est le toit. C’est en effet la source d’environ 30 % des pertes thermiques. Cela est dû à plusieurs raisons :
- une exposition au vent,
- la montée de la chaleur produite dans l’habitation,
- une grande surface de contact entre l’extérieur et l’intérieur.
Les toits peuvent être la cause de déperdition thermique à différents niveaux (fuites d’air entre les tuiles, défaut des sous-pentes…). C’est la raison pour laquelle les professionnels recommandent ces travaux spécifiques de rénovation énergétique : l’isolation de la toiture et l’isolation des combles.
Isolation de toit : quelles sont les solutions ?
Pour l’isolation de votre toiture, 3 solutions vous seront proposées.
Isolation de toit sur combles perdus
Pour cette solution, l’isolant peut être placé sous le plancher, sur le plancher ou entre les solives. Il est aussi possible de mettre une ou deux couches d’isolant.
Isolation de toit sur combles habitables
Il est possible de réaliser cette isolation de deux façons, par l’extérieur ou par l’intérieur. Si c’est une construction neuve, l’entrepreneur vous proposera des solutions d’isolation par l’extérieur très performantes. Ensuite, celles-ci pourront être complétées par une isolation par l’intérieur. Dans ce dernier cas, il faudra procéder étape par étape :
- pose de panneaux ou de rouleaux d’isolant de catégorie laine minérale en dessous de la toiture,
- pose d’un pare-vapeur au-dessus de l’isolant. Il s’agit d’un film plastique limitant la transmission de vapeur d’eau. Vous n’aurez nul besoin de pare-vapeur si l’isolant est synthétique (polyuréthane, polystyrène),
- la pose de la finition souhaitée (bois, plaque de plâtre…).
Isolation de toit-terrasse
L’isolation de toit-terrasse se réalise en respectant certaines règles essentielles. En premier lieu, l’isolation doit être réalisée par l’extérieur et non par l’intérieur. Pour faciliter l’écoulement des eaux et réduire les risques d’infiltration, l’isolation doit être combinée à une excellente étanchéité. Plusieurs solutions sont alors envisageables.
Vous pouvez profiter de la garantie décennale en faisant intervenir un expert. C’est une garantie qui implique pendant 10 ans la responsabilité de l’entrepreneur. Elle commence à la fin des travaux et concerne les dommages pouvant compromettre la solidité de votre bâtiment ou le rendre non conforme à sa destination.
L’isolation de combles : optez pour le film sous-toiture
Afin d’évacuer l’humidité résiduelle pouvant impacter l’isolant et la charpente, il vous faut une bonne ventilation de la toiture. Vu que l’air circule beaucoup à ce niveau, vous devrez protéger l’isolant. Il est donc recommandé d’installer un film sous-toiture entre l’isolant et le matériau servant de couverture du toit.
C’est une membrane synthétique multicouche et souple pouvant être fixée sur l’isolant. Le film de sous-toiture servira à protéger le matériau d’isolation et les combles de la pénétration de l’eau, des insectes, des oiseaux et de la poussière. De plus, il y aura moins de risques de soulèvement de la couverture.
S’il n’y a pas de pare-vapeur inclus dans l’isolation thermique des combles, il faudra penser à laisser une lame d’air ventilée sous le film sous-toiture. Cela permettra d’évacuer l’humidité provenant de l’intérieur.
Isolation de toiture : les aides disponibles
Pour réaliser l’isolation de votre domicile, vous pouvez bénéficier de plusieurs dispositifs financiers. En effet, en fonction de vos ressources, vous pouvez recourir à différentes aides pour financer une partie de votre projet :
- l’éco-PTZ,
- le crédit d’impôt,
- les chèques énergie,
- les CEE,
- l’aide « habiter mieux » de l’Anah,
- la TVA à taux réduit.
Au cours de la réalisation du projet, vous devez respecter deux conditions afin d’être pleinement efficace et de bénéficier des aides financières proposées. La première condition à respecter est que vous devrez confier la réalisation du projet à un artisan RGE. Ce dernier pourra vous orienter dans les différents dispositifs d’aides adaptés à votre projet, en plus d’effectuer des travaux d’isolation qualitatifs.
Par ailleurs, pour l’isolation des combles aménageables, vous devez viser une résistance thermique de 6 m² K/W au minimum. Ce sont les valeurs à viser et qui permettent notamment d’accéder aux aides financières. Si la surface le permet, vous pouvez opter pour une résistance thermique supérieure. Le surcoût sera assez faible vu que la main-d’œuvre reste la même. De plus, vous pourrez anticiper afin d’être conforme aux futures règlementations.
